Les réseaux sociaux font désormais partie intégrante de la procédure de recrutement. Il est d'ailleurs devenu habituel d'ajouter ses réseaux sociaux à son CV. Mais saviez-vous que les entreprises peuvent rejeter votre candidature sur base de vos profils sur les réseaux sociaux ? Des photos de mauvais goût, des fautes d'orthographe dans vos publications, des incohérences entre ce que vous avez dit pendant l'entretien d'embauche et ce que vous publiez sur les réseaux, des commentaires négatifs sur vos anciens employeurs ou collègues... Voilà quelques unes des mauvaises surprises pour l'employeur qui peuvent vous valoir une élimination directe du processus de recrutement.

Les réseaux sociaux présentent des avantages et des inconvénients pendant la recherche d'emploi. Mais quels sont les réseaux sociaux que les recruteurs consultent généralement avant d'engager un candidat ? Se limitent-ils au profil LinkedIn ou bien font-ils des recherches plus poussées ? La réponse ici.

Les réseaux sociaux que les recruteurs vérifient

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1. LinkedIn

Bien entendu, LinkedIn est le premier réseau social que les recruteurs consultent. Leur objectif est clair : ils désirent vérifier que votre profil LinkedIn coïncide avec les propos que vous avez tenus lors de l'entretien d'embauche. Imaginez que pendant l'entretien, vous avez mentionné disposer de 10 ans d'expérience dans tel secteur, mais que votre profil LinkedIn n'appuie pas vos dires. Face à une telle situation, il est normal que le recruteur vous retire sa confiance.

Que faire alors ? Premièrement, il convient de ne jamais mentir sur votre carrière professionnelle. Deuxièmement, gardez votre profil LinkedIn à jour et vérifiez qu'il contient bien toutes les fonctions que vous avez occupées en réalité.

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2. Facebook

Certains disent que l'ère de Facebook est révolue... mais rien n'est moins vrai. Facebook est aussi le deuxième réseau social le plus visité par les recruteurs. C'est parce qu'on publie un contenu moins "poli" que ce que l'on peut trouver sur LinkedIn. En fin de compte, LinkedIn est un réseau axé sur les contacts professionnels, alors que Facebook permet de montrer un aspect moins sérieux de sa personnalité. C'est pourquoi Facebook peut être dangereux.




Supposons la situation suivante : vous avez ouvert un compte Facebook à l'âge de 20 ans, quand vous ignoriez encore le concept de réputation digitale. Imaginez la tête du recruteur qui découvre les photos d'une soirée bien alcoolisée que vous aviez organisée il y a 10 ans pendant vos années d'étude ! Peut-être que certains recruteurs ne vous en tiendront pas rigueur − après tout, les faits datent d'une décennie − mais d'autres pourraient bien vous éliminer pour cela.

Notre conseil ? Mettez votre profil Facebook en privé.

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3. Instagram

Instagram est un réseau social très soigné d'un point de vue esthétique − certains professionnels utilisent leur profil Instagram comme CV. Les recruteurs n'y trouveront donc probablement pas d'éléments aussi gênants que sur Facebook. Mais on ne sait jamais...

Il est possible que votre profil Instagram compromette une potentielle embauche. Il pourrait s'agir de photos compromettantes, de commentaires polémiques, de stories où vous critiquez quelqu'un. Si vous pensez que cela pourrait être votre cas, nous vous donnons le même conseil que pour Facebook : mettez votre compte Instagram en privé. Au moins pendant la procédure de recrutement.

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4. Twitter

Twitter est le réseau social le moins consulté par les recruteurs. Or, c'est exactement pour cette raison qu'il est le plus dangereux. En effet, Twitter est le réseau social avec le moins de filtres. Ses utilisateurs twittent souvent des messages compromettants, polémiques et avec beaucoup d'humour noir.

Vous pensez peut-être : "Qui va trouver mon compte Twitter si j'utilise un pseudonyme ?" Hé bien, vous serez surpris de savoir jusqu'où un recruteur peut fouiller. En conséquence, si vous avez twitté des messages qui pourraient être mal interprétés, mieux vaut les supprimer de votre compte ou bien changer votre nom par un pseudonyme qui vous garantisse plus d'anonymité.

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