Dans une étude nationale parue en octobre 2010 par Sky Prods, association spécialisée dans la découverte de nouveaux talents dans les métiers culturels dont le slogan est  "Non au piston, Oui au talent", 8% des Français admettaient penser que le piston primait sur le talent.

Trouver un travail : les contacts ou pistonsSelon la même enquête, 88% des Français pensent qu'il vaut mieux compter sur un bon  piston que sur le talent. Malgré cela, 94,7% pensent pouvoir réussir dans la vie sans piston bien que  70% d'entre eux soulignent que cela reste difficile. Presque la moitié des personnes interrogées ont défini la France comme le « pays du piston ».

Cette étude libre en ligne a été réalisée auprès de 4156 personnes en France du 20 septembre au 15 octobre 2010 (64,5% d'hommes et 35,5% de femmes, 38% de 18 à 25 ans, 35% de 26 à 45 ans, 21% de 46 à 60 ans, 6% de plus de 60 ans).



Dans un autre sondage, réalisé cette fois par Opinion Way pour l’évènement "Le train pour l’emploi et l’égalité des chances", on constate que seulement 6% des recruteurs auraient recours à ce moyen pour des candidats d’âge, de compétences et d'expériences égaux. Cependant, 23% des Français admettent avoir déjà usé de leur position pour recommander un membre de leur famille.

Les bons contacts

Il faut maintenant faire la différence entre le piston et le contact. D'autant plus qu'à l'heure des grands réseaux sociaux, la visibilité de tous sur le marché de l'emploi atteint des sommets. Ces réseaux permettent de retrouver d'anciens camarades de classe, de vieilles connaissances et en général, les recruteurs ont un faible pour les candidats avec qui ils partagent des points communs :  la même école ou la même formation (25%), le même réseau professionnel (20%) et les mêmes centres d’intérêt (15%).

  • Cela vous a-t-il été utile ?
  • OuiNon